Les fonctions RH s'informatisent… mais jusqu'à quel point ?
- netlab64
- 20 oct. 2014
- 2 min de lecture
Le cabinet Bodet Software, en partenariat avec le CXP, publie la septième édition de son baromètre RH qui s’intéresse à l’information des processus de gestion RH. Tout en relevant le dynamisme de ce secteur, cette enquête montre que l’informatisation concerne surtout l’évaluation et la gestion des compétences et des carrières, la gestion de la formation, et le portail RH.
L’étude s’appuie sur une enquête en ligne réalisée en France auprès de 202 directeurs et responsables des Ressources Humaines. La présence d’un SIRH est constatée chez 34% des entreprises interrogées, une part qui augmente proportionnellement à la taille des organisations.
Pourquoi s’équiper ?
L’information des process RH obéit à quatre raisons majeures. La première (pour 66% des répondants) est le fait de pouvoir se consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée. La seconde (61%) concerne la possibilité de retrouver plus facilement l’historique des données internes. La troisième (47%) est l’opportunité de décentraliser une partie de la gestion RH vers les managers et collaborateurs : cette raison est particulièrement vraie lorsque la taille de l’entreprise devient plus importante. Enfin, la quatrième raison (40%) tient à la volonté de changer un système d’information obsolète.
Les bénéfices du SIRH
Pour 64% des professionnels de la fonction RH, le SIRH permet, d’une part, de gagner en productivité grâce au partage d’une base de données commune et à l’intégration des différents modules entre eux, et, d’autre part, de disposer de données plus fiables grâce à la base de données unique. Un autre ROI du SIRH a trait à l’optimisation de la communication permise par le partage de procédures, de self-services ou du portail.
Pour 27% des sondés, le SIRH est un levier d’engagement des salariés. En effet, du fait de la mise en place de nouveaux processus de gestion, les RH détectent un renforcement de la motivation de leurs collaborateurs. A noter : presque un tiers des répondants d’entreprises de moins de 250 salariés mentionnent ce retour sur investissement contre seulement 16% dans les entreprises de plus grande taille.
Quid de la mobilité ?
On dit souvent qu’un autre enjeu important est l’accessibilité du SIRH sur des terminaux mobiles. Pourtant, d’après l’enquête, ce ne semble pas être une priorité pour les entreprises interrogées. En effet, comme en 2013, seuls 35% des répondants indiquent vouloir s’équiper de technologies mobiles. Pour les auteurs de l’étude, « ces chiffres démontrent qu’un temps d’adaptation est nécessaire pour la mise en œuvre des nouvelles technologies. Après les phases de découverte, de tâtonnement et d’expérimentation, vient la phase d’équipement par les suiveurs, puis les retardataires, voire les réfractaires. »Quant aux entreprises se disant prêtes à proposer un accès mobile aux fonctionnalités RH, elles prévoient de décentraliser seulement une partie de ces accès : à savoir en priorité les processus de gestion des demandes d’absences et de consultations de planning.
Romain Giry
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